En prévente avec le tome 4 dédicacé sur Ulule jusqu'au 9 février 2025.
Planche originale du tome 4 du manga La Folie des lucioles, ouvrant le chapitre 31.
On y voit Mam'zel Kong, la vieille sorcière mambo vaudou en pleine danse et donc en pleine transe, c'est-à-dire en pleine communication avec l'au-delà, les esprits, les mystères ou les loas, selon.
Se tenant devant une tombe, on pourrait croire qu'elle fait de la nécromancie, c'est-à-dire de la communication avec les morts, mais c'est tout autre : elle danse sur la mort spirituelle de Rosalie qu'elle initie au vaudou en l'enterrant vivante. Le nom de Rosalie est d'ailleurs écrit sur la tombe en mode déstructuré, comme si avant de renaitre, il fallait se disloquer en petits bouts.
Mam'zel Kong a son troisième œil de la perception extra-sensorielle ouvert (alors que ses yeux physiques sont plutôt fermés) et la langue de serpent qui sort de sa main gauche prouve qu'elle est en communication avec le Grand Tout : dieu ou esprit reptilien de référence, le serpent est dans toutes les religions : double hélice d'ADN, esprit de l'ayahuasca, dieu créateur des aborigènes d'Australie, Quetzalcoatl maya…
Un œil est sorti de sa main droite, comme une dislocation de son propre corps, ou bien c'est pour mieux le donner à sa disciple.
Elle est quassiment nue, ce qui dans un pays tropical humide est symbole de liberté et de fusion avec la nature, notamment par le contact des pieds nus dans la boue qui permet un ré-équilibrage énergétique. La nature l'accompagne d'ailleurs dans sa transe avec des feuilles qui sont positionnées comme une auréole autour de sa tête, signe d'acceptation et de protection de la mère nature Gaïa.